Une compagnie d’assurance est en droit de rompre le contrat de son assuré pour de raison légitime ou non. Mais ce dernier peut toujours faire jouer différents moyens afin de souscrire une nouvelle assurance avant d’accepter cette sanction. De plus, la loi oblige tout propriétaire à protéger sa voiture à une garantie responsabilité civile au minimum. Il est important de comprendre que l'accès à une garantie pour le conducteur est un droit fondamental.
Négociez avec votre assureur
Votre assureur peut mettre fin à votre assurance auto pour de nombreuses raisons en particulier la conduite d’une automobile en état d’alcoolémie. Mais sachez que vous bénéficiez encore un mois de préavis pour que l’annulation prenne son effet. Profitez-en donc pour discuter calmement des causes de la rupture et des solutions existantes pour sauver le contrat. Cela veut dire qu’il est possible de négocier avec votre assureur. C’est ainsi la première recommandation aux conducteurs qui subissent une résiliation de leur assurance. En effet, le dialogue permet de résoudre les conflits dans de nombreux cas et conduit vers un aménagement de charge convenable aux deux parties. Veillez toutefois à ne pas tout accepter même n’importe quoi sous prétexte de vouloir rester chez votre assureur. Pour plus d’informations, cliquez ici.
Trouvez une compagnie spécialisée pour les conducteurs résiliés
En cas de rejet de la part d’un assureur, le conducteur a encore le droit de s’assurer après une suspension de permis pour alcoolémie. De ce fait, vous pouvez vous diriger auprès d’une autre compagnie. Bel et bien, le domaine des assurances est largement développé en France, ce qui vous permet d’aller voir ailleurs en tant que conducteur résilié. Vous pouvez ainsi vous tourner vers les agents d’assurance destinés aux profils dits « à risque ». Ces derniers vous assurent tout en proposant des tarifs adaptés aux risques. L'accès à une garantie pour le conducteur, même après résiliation, reste une priorité. Utilisez un comparateur en ligne afin d’éviter de payer une cote double de son prix classique.
Avoir recours au Bureau central de tarification
Malgré ces deux options, vous enchaînez toujours les refus des assureurs suite à une conduite d’une automobile en état d’alcoolémie ? Il vous reste une autre solution. Vous pouvez alors faire appel au Bureau central de Tarification (BCT). C’est un organisme mis en place par l’État depuis 1958 qui se charge de défendre un conducteur résilié. Il a pour but de contraindre une compagnie à assurer un automobiliste sous la garantie minimal obligatoire. Le BCT peut vous aider à obtenir une garantie pour le conducteur dans des situations difficiles. Vous devez tout de même justifier de deux refus écrits pour pouvoir saisir le BCT. Ainsi, les démarches pour cette demande sont souvent longues voire trois mois environ. Vous devez donc attendre ce délai pour pouvoir circuler à nouveau.